Dans l'exposition Magritte. La ligne de vie, le célèbre surréaliste assume en quelque sorte le rôle de commissaire d’exposition. On y découvre, entre autres, une sélection d’œuvres ayant figuré lors de sa conférence. L’exposition met également en lumière le rôle de Magritte comme médiateur entre le surréalisme bruxellois et celui d’Anvers, établissant un lien qui nous mène à des figures telles que Marcel Mariën et Léo Dohmen.
« L'échelle du feu m'a donné le privilège de vivre ce qu'ont ressenti les premiers hommes qui ont fait du feu en frottant deux pierres l'une contre l'autre. À mon tour, j'ai fait des flammes avec une feuille de papier, un œuf et une clé ».
- René Magritte, lors de sa conférence La ligne de vie
Le choix de présenter cette exposition parallèlement à celle dédiée à Marthe Donas n’est pas fortuit : les deux expositions illustrent deux orientations distinctes du modernisme. Bien que Magritte ait brièvement exploré l'abstraction au début de sa carrière, il l’a rapidement délaissée pour suivre sa propre voie. Il cherchait avant tout à peindre des idées, se souciant peu de la forme, qui le laissait relativement indifférent.