CONFERENCE A L'OASIS
Perwez - Brabant Wallon
Dans les années 1980, des attentats et tueries inexpliquées laissent 28 morts derrière eux. La justice patine. Nos services de renseignement, tant civils que militaires, sont en proie à des troubles et font la Une. Affaires WNP, CCC, PIO, de Vielsalm,... s'enchainent, souvent sans qu'il y soit apporté de réponse claire même après enquête.
Du coup, lorsqu'en 1990, on découvre chez nous et ailleurs en Europe l'existence d'un Stay behind - une structure abritée au sein de nos services secrets et destinée à mettre en place des réseaux de "résistance" en cas de guerre avec l'URSS et d'invasion de notre pays par cette dernière - cachée à tous pendant 40 ans, l'émoi est à son comble. "Et si c'étaient eux?" La tempête médiatique qui suit donnera naissance à des courants d'opinion très différents sur le sujet, tandis que les principaux concernés se murent dans le silence.
Des années plus tard, des archives s'ouvrent et des langues se délient. Après avoir étudié le contexte déterminant des années 1980, l'affaire médiatique de la révélation et ses aboutissements ainsi que les différents discours que cette dernière a engendré, il est possible d'aller plus loin et d'établir le portait le plus exact de l'organisation et de répondre avec aplomb à différentes questions : quelle était sa nature profonde ? Quel genre de personnes la composait ? Qu'a-t-elle fait, et que n'a-t-elle pas fait ? Même la commission d'enquête sénatoriale de 1991 n'a pas tout dit !